Aujourd'hui, quatre enfants sur dix ne jouent jamais dehors pendant la semaine. Car tout tout les retient à l'intérieur : l'attrait des écrans, les emplois du temps surchargés, la peur de l'insécurité, ... Et pourtant, dès les années 1970, des écologues ont mis en garde contre ce qu'ils appellent "l'extinction de l'expérience de la nature".
Quelles sont les conséquences de cette sédentarité ?
Les enfants souffrent de plus en plus de déficiences psychiques mais aussi motrices et cognitives. Les cas d’obésité flambent tout comme l’hypertension, la dépression et les troubles du comportement.
Mais à l’inverse, les études qui s’intéressent à l’impact d’un environnement naturel sur la santé des enfants, montrent une réduction de l’anxiété et de l’hyperactivité, une augmentation de l’attention et de la concentration et des effets notables sur la mémoire.
La raison de ces bénéfices est simple à comprendre : parce qu’ils sollicitent moins l’attention, les environnements naturels permettent au contraire de reconstruire les ressources cognitives et attentionnelles.
La nature a donc un effet protecteur qui apaise et qui procure un sentiment de bien-être. Et à l’heure où plus de la moitié de la planète vit en milieu urbain, ces études sonnent comme un signal d’alarme.
Le contact avec la nature offre de multiples bénéfices
Une meilleure santé, moins de stress, plus de confiance en soi et même de coopération… oui, mais comment ? Tout simplement, marcher pied nu dans l’herbe, patouiller dans la terre, transformer un bâton en baguette magique, collectionner les cailloux, cuisiner des petites herbes, marcher dans la forêt… Chez les chercheurs et les professionnels de l’enfance, le constat est unanime : ces activités anodines font de moins en moins partie de l’enfance ; pourtant, la science démontre de mieux en mieux leurs bienfaits.
Et le fait d’être proche de nature réduirait les comportements hyperactifs chez l’enfant.
De plus en plus d’études le confirment : la nature nous fait du bien, aussi bien moralement que physiquement. Le contact avec des environnements naturels serait notamment bénéfique aux plus jeunes. En effet, les enfants élevés près d’espaces verts ont de meilleures capacités cognitives, une meilleure mémoire et une plus grande capacité d’attention que les autres.
Le lien de l’enfant avec la nature passe par la jouissance de la nature, l’empathie pour la nature, la responsabilité envers la nature et la prise de conscience de la nature.
Les enfants ayant visiblement un lien plus étroit avec la nature éprouvent moins de détresse, moins d'hyperactivité et moins de difficultés comportementales et émotionnelles que les enfants moins proches de la nature. Leur comportement prosocial est également meilleur. En outre, les enfants assumant une plus grande responsabilité envers la nature montrent moins de difficultés à s’entendre avec leurs camarades de classe, amis ou autres enfants de la famille par exemple.
Une raison de plus, s’il en fallait, de se mettre au vert, par exemple en fréquentant régulièrement la forêt, les parcs et jardins des villes, ou les sentiers de randonnée des campagnes… et cela n’est pas valable que pour les enfants !
Pour plus d'informations sur ce sujet, n’hésitez pas à me contacter ; je vous répondrai avec plaisir.
Corinne Lasné, naturopathe, coach nutrition et gestion du stress à Brest - 41, rue Belle Cordelière - 29200 BREST